Pour accroître leur rentabilité et leur influence, les acteurs du secteur doivent envisager leur intégration dans l'écosystème global. L'avènement des villes intelligentes illustre cette nécessité d'une planification harmonisée des investissements afin de repenser les infrastructures de manière efficiente, durable et adaptée à leur environnement, en se basant sur les besoins des utilisateurs et en exploitant les avancées technologiques.

La concurrence s'intensifie dans les économies en développement, attirant de plus en plus d'acteurs du secteur des infrastructures à la recherche de rendements et de marges plus élevés. Dans ce contexte, les agences multilatérales telles que la Banque Mondiale et la BEI jouent un rôle crucial en facilitant les investissements et en promouvant l'utilisation de financements mixtes (fonds de développement, investissements privés et subventions publiques). Toutefois, il est nécessaire d'accroître la rigueur dans la planification des projets, en effectuant une analyse technique et financière plus approfondie, étant donné l'augmentation des flux financiers et des garanties. Cette démarche est essentielle pour maintenir un équilibre entre les risques et les rendements dans ces marchés à forte évolution.

Les mégaprojets prennent une ampleur et une complexité sans précédent, mais font face à des défis tels que la politisation, les enjeux fiscaux et la capacité technique limitée des entreprises locales. Les maîtres d'ouvrage doivent souvent choisir entre des consortiums coûteux d'entreprises expérimentées, des acteurs inexpérimentés ou des concurrents étrangers, ce qui rend la gestion de ces projets plus difficile.